La chaleur interne de la Terre permettrait à l'humanité de tirer toute l'énergie nécessaire pendant des milliards d'années et bien plus.
En théorie, il suffit de creuser un trou pour en sortir de la chaleur pour faire marcher des centrales thermiques productrices d'électricité.
Suivant les endroits, il faut creuser entre 10 et 40 km pour trouver une chaleur de 1000°C, température des centrales thermiques à combustibles fossiles.
Quand on sait que le coût de fabrication d'une centrale nucléaire est de l'ordre de 2 Mds d'euros par tranche de 1 GW, auquel il faut ajouter le coût non négligeable et en forte croissance de l'uranium, la recherche dans l'exploration profonde du sous-sol, pourrait, en comparaison bénéficier de plus de crédits que ça n'est le cas aujourd'hui.
Un avantage de cette énergie par rapport au solaire est qu'elle est constante. L'énergie photovoltaïque doit être stockée, sous forme d'hydrogène liquide, ce qui engendre une perte de 75%.
Sans doute, les lobbys du pétrole et du nucléaire font tout pour ne pas mener ces recherches. Mais le centre de recherche en exploration des sous-sols de Pau pourrait tirer son épingle du jeu, et comment !
La lueur d'espoir vient de l'Islande, où les conditions étant particulièrement favorables, des centrales géothermiques productrices d'électricité et de chaleur captent une chaleur de 300°C. Le stade industriel est atteint à cette température. Les expérimentations actuelles testent une captation de chaleur à 500-600°C à 5 km de profondeur, cf document attaché. Les défis techniques restent importants, mais l'Islande me paraît bien partie.