Néo a écrit:Lorsque le troupeau est gardé par des patous, les attaques d'ours sont rares. Alors...
Il arrive également parfois qu'un animal réintroduit doive être enlevé car il ne s'adapte pas, mais cela est également rare.
Parce que les ours occasionnent des dégâts, ils n'auraient donc plus le droit d'exister dans nos vallées ? Et pourquoi pas se débarrasser de toutes les autres bêtes sauvages tant qu'on y est. Resteraient les brebis, les vaches, les chèvres, les chiens et les chats, ça serait bien comme ça, non ?
Pourquoi diable les gens veulent-ils l'ours ? Parce qu'il fait travailler leur "imaginaire". Il les fascine par sa force, parce qu'en tant que bête très sauvage, il est là, pas loin, mais on ne peut que très rarement le voir, et sans doute le rapport psychologique affectif avec l'ourson en peluche. L'ours fait sortir les gens du matérialisme très prégnant qu'ils finissent parfois par avoir du mal à supporter. Il participe au côté "sacré" de la nature. Je crois que c'est pour cela que la plupart des gens veulent l'ours.
Je crois qu'il se pose quand même un problème juridique. Il y a qqes années, M. René Marquèze, chasseur de Borce en haut de la vallée d'Aspe, tue, à 30 mètres environ (c'est dire s'il était menacé), la dernière ourse de souche pyrénéenne. Il s'en est tiré quasi impunément au lieu d'être mis à l'ombre pour qqes années. 10 000 € d'amende qui seront payés par les anti-ours et autres chasseurs. Je crois que notre justice est très malade...
Le pb, c'est que les chasseurs sachant qu'ils ne risquent presque rien à tuer des ours risquent de recommencer...
Enfin, ceux qui veulent soutenir le lâcher d'une ourse en Béarn ont jusqu'au 4 février pour récrire à M. le Préfet des PA, exclusivement par courrier papier bien sûr, apparemment, l'e-mail n'étant pas encore connu !