ELAN BEARNAIS

[jerlau]

Le Maire doit refuser de subventionner le basket professionnel. Une équipe professionnelle ne représente pas une Ville. Une subvention annuelle de 400 000 E, c'es équivalent à un équipement de 8 ME ( 20 ans d'amortissements).

Allez voir le Maire sous la pression des joueurs qui s'en vont, c'est du même niveau que ce que fait la Mairie avec les citoyens. Mais il faut arrêter avec ces pratiques.

L'Elan a perdu son pari sportif. Il doit repartir avec ses propres moyens.

VOIR AUSSI LE SUJET "Les comptes de l'Elan Béarnais" dans "Le parc à traire".

[Néo]

Pour rappel,
http://www.alternatives-paloises.com/ar ... rticle=928
http://www.alternatives-paloises.com/ar ... rticle=971

Ca serait plus clair si les clubs professionnels ne recevaient pas de subvention.
D'un autre côté, il faudrait voir "combien reçoit la personne qui va voir" les matchs des équipes pro par rapport à la personne qui fait du sport dans une association. J'aurais tendance à dire que ces montants devraient être équivalents. C'est cette motivation de décision de gestion qui devrait être affichée, et qui ne l'est pas.

[jerlau]

La subvention est une facilité et cela induit un manque flagrant d'imagination pour avoir du fric. Prenons le rugby Section. Les réunions d'après match réservés à l'élite ! 10 000 personnes restent dehors ! Alors qu'un sponsor pourrait trouver des clients dans ces 10 000 personnes. Une aberration ! Et ensuite le Section va demander du fric à la municipalité.

A Paris, je me suis pas occupé avec d'autres, de petites équipes, étudiants, corpo. On avait "beaucoup" d'argent : on vendait des cartes de menbres bienfaiteurs, on organisait des fêtes, on affrétait des avions pour aller en Angleterre...

Version Pro ; que pourrait faire un club Pro ?

Un billet d'entrée au stade ? C'est du Ca non seulement pour le club, mais pour une tapée de mecs. Par exemple un billet à 15 E donne droit à 300 E de réductions chez BEARN PATUTAGE pour l'achat de 2 vaches. Et Bearn Paturage donne 10000 E au club pour avoir son nom inscrit sur 1000 billets avec d'autres, 0,30 Euros le coupon, pas cher. Vous intéssez alors une tapée de commerçants, artisans, "hotesses". Si Bearn parturage arrive à vendre 100 vaches de plus, ils ont gagnés. Les billets s'échangent, s'achètent, ceux qui veulent des vaches n'ont que des veaux..... Vous avez alors une animation locale sur le commer local. De l'ainmation durable pour un développement durable !

Vous inscrivez 10 "boites" par billets ; chaque billet vous ( au club) rapporte 10 E de plus par sponsor ; au lieu de vendre des billets à 15 E vous les vendez à 115 E, et les sponsors récupèrent leur mise. C'est pire que Lourdes ! Le miracle du Hameau, les billets tombent des vaches !

Et je me rappelle ces soirées tristes d'après match à la Section, avec un foule dehors et dedans des sponsors qui normalement devraients vendre à la foule qui est dehors ! Ubuesque !

Vous vous rendez compte de l'animation en ville avec un truc pareil. de quoi rencontrer un braqueur de rues à tous les coins de rues !

Alors que là on voit Seillant allait chercher un peu de fric dans un bureau à la Mairie,sans gateries et sans trompettes !

Tristes !

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Etudiant à l'époque, avec ces cartes, on raquettaient tous les fournisseurs du Lycée, de l'Ecole, les restaurants, les bistrots, cela donnait droit à des voyages avec ou sans valises ! Le sponsoring c'est d'abord de l'animation !

[Néo]

je suis d'accord.
personnellement, je ne m'intéresse pas au sport pro.
mais je n'ai jamais vu en ville de campagne de publicitaire pour aller voir les matchs, ni de T-shirts "Elan Béarnais" etc.
la mairie devrait leur renvoyer la balle en disant qu'ils ne s'y prennent pas bien pour les finances du club.

[jerlau]

C'est sur qu'ils s'y prennent mal, il leur manque 200 000 E par an ; ils doivent jouer à Pau, 30 matches au total environ, 5000 entrées par match, 150 000 billets distribués, il leur manque 1 E par billet, environ; c'est l'ordre de grandeur de 1 à 3 euros : Tu te rends compte; avec chaque billet tu donnes des coupons, qui donnent droit à des avantages, chaque billet donne droit par exemple à 20% de reduc sur un truc. Tu vas trruver sans problème 200 pingoins qui vont payer 1000 E pour récupérer des clients. Tu es primeurs aux halles à Pau et tu honores les tickets à 20% ou 30% sur les cerises. Tu as ta boite inscrite sur 15 000 tickets, tu peux récupérer 500 clients qui vont d'acheter au total pour 10 000 Euros. Il y a beaucoup d'écoles de commerces, mais ils apprennent pas à vendre les carottes.

Et pourtant La pub marche dans les 2 sens. Mais le sponsoring sportif a copié le modèle publicitaire sans l'adapter. Alors cela donne ce truc bancal qu'on voit aujourd'hui.

Alors que en changeant tu prends le billet pour le panier et tu as le ticket pour l'hôtesse du coin ! Mieux qu'à la Grotte !

[Observateur]

je suis d'accord.
personnellement, je ne m'intéresse pas au sport pro.
mais je n'ai jamais vu en ville de campagne de publicitaire pour aller voir les matchs, ni de T-shirts "Elan Béarnais" etc.
la mairie devrait leur renvoyer la balle en disant qu'ils ne s'y prennent pas bien pour les finances du club.

C'est étonnant...l'affichage en panneaux publicitaires est pratiqué sur le centre ville (exemple panneau devant les halles) et en périphérie (exemple panneau devant Géant Lons) depuis un certain nombre d'années. Ces campagnes annuelles sont basées sur l'utilisation d'affiches génériques avec photos thématiques, message slogan, et logo bien visible du club. Il existe une actualisation visuelle à chaque match à domicile sous la forme d'un bandeau en bas d'affiche portant identification de l'équipe visiteuse et précisant l'heure de la rencontre.

Les T-shirts du club existent eux depuis de très nombreuses années, dans un premier temps vendus auprès de la boutique de l'Elan Béarnais du centre-ville, ils le furent dans un second dans les rayons de la boutique de l'Elan dans le centre commercial Quartier Libre et sont aujourd'hui disponibles dans l'enseigne qui regroupe le merchandasing Elan et Section en plein Pau. Précisons que la ligne comporte toute la série attendue de produits griffés aux couleurs de ces clubs.

Le dossier du financement des clubs pros est évidement dans la focale idéologique du moment mais doit s'apprécier avec certaine objectivité comptable car les mécaniques qui régissent les processus des subventions sont parfois complexes et les flux financiers ne sont pas forcément à sens unique... l'épreuve c'est de ne pas rester qu'avec le négatif sinon on ne peut pas saisir les détails, difficile à mon sens alors prétendre avoir une image fidèle.

[Néo]

oui, vous avez raison, il y a de la pub pour les matchs.
c'est sans doute parce que je ne vais plus faire mes courses dans l'agglo que je vois moins les campagnes publicitaires à Lons etc.
OK aussi pour les panneaux aux Halles, je n'y pensais plus.

Par contre, où sont précisément les boutiques de l'Elan Béarnais et de la Section Paloise ?

Je pense néanmoins que si une subvention est accordée, la municipalité se doit de dire:
Chaque place est subventionnée à hauteur de 10 € (je dis des chiffres au hasard, simplement pour essayer d'être clair)
Sachant qu'une personne va voir en moyenne 9 matchs dans l'année, ça fait 90 € par an par personne allant voir les matchs.
En comparaison, la municipalité donne 100 € par an pour un joueur amateur d'un club de rugby, natation etc.
Il convient par ailleurs de signaler que les retombées économiques pour la ville sont de 5 € de CA par place vendue à la section paloise.

Toujours justifier des subventions par des coûts totaux et par entrée / personnes etc.

[Autochtone palois]

C'est vrai, on voit régulièrement ces grandes affiches de l'Elan Béarnais, mais Néo est Bigourdan d'origine...

Aujourd'hui Sud-Ouest donne des chiffres du niveau de subventions 2007-2008 des entreprises paloises de sport pro :
- 800.000 € pour l'Elan Béarnais
- 198.000 € pour la Section Paloise
- 130.000 € pour le Pau-FC

Total : 1, 13 million d'€

Conclusion:
- Un joueur de basket coûte aux Palois 12 fois plus cher qu'un joueur de rugby et 13 fois plus cher qu'un joueur de foot !!!
- Le rugby a plus de spectateurs que le basket
- Le foot a bien moins de spectateurs que le basket et le rugby.

Cherchez l'erreur !

Tout de suite j'enlève 200.000 € à l'Elan et je les donne à la Section Paloise.

[Néo]

Peut-être que les retombées sur la ville de l'Elan Béarnais sont plus fortes que celles de la Section Paloise.
La municipalité se doit de chiffrer ces retombées par des enquêtes.

[Autochtone palois]

Et si on va par là, quelle est la retombée pour Pau de la subvention versée à Tony Estanguet ?
S'il n'en a pas, on pourrait alors lui en verser une. Il suffit qu'il crée une SEM avec son frère.

[Observateur]

La boutique se trouve en bout de la rue Joffre à côté d'un célèbre confiturier.

Sur le fond du propos: nul ne conteste la légitimité du débat sur le financement du sport professionnel. Ceci dit, faire du basket un catalyseur politique est une façon de voir les choses...

Cette présentation fait son effet et les chiffres bruts sont sans appel:

- 800.000 € pour l'Elan Béarnais
- 198.000 € pour la Section Paloise
- 130.000 € pour le Pau-FC

Oui mais, l'Elan est en SEM et qui plus est, il faut aussi apprécier l'incidence de la variable loyers et taxes.

[jerlau]

Un sport professionnel c'est une entreprise de spectacles. A elle d'être rentable. Et là il n'y aucune imagination.

Regardez : vous voulez augmenter la taille de votre clientèle, vous faites de la pub, vous distribuez des coupons, tout cela à un coût : distribuez 10 000 coupons, vous en avez pour 10 000 environs....(j'ai oublié les prix..)

Et regadez un match, des guichets, qui distribuent des billets, 10 000 , 15 000, 20 000 et rien de plus si ce n'est quelques brochures ...

Les sponsors ne disent rien. Proposez à un sponsor ; versez 10 000 E et sur la saison on distribue à nos spectateurs, en même temps que le billet, un coupon pour devenir client chez vous. Mettez x sur les mêmes billets. Vous intéressez les sponsors, il y a une animation en ville, c'est de la notoriété, alors qu'aujourd'hui on met seulement des panneaux pour la télé pour les clients qui ne sont pas à coté. On met des panneaux comme on faisait il y a 50 ans pour les Bérets Cazenave !

Il faudrait que les clubs évoluent. La subvention est une facilité qui tue le commerce en fait.

Dans une saison, la SP peut vendre 200 000 tickets, ( 10 E en moyenne au guichet, 2 millions d'euro) et 30 E par billet de sponsoring) pour 30 sponsors, 30 sponsors par match qui voient se distribuer 10 000 coupons ou plus pour inciter les clients à aller acheter chez les sponsors. A 5 000 euros par sponsor par match , c'est du 150 000 Euros, sur 20 matchs, c'est 3 millions de plus. C'est déjà un budget à 6 ME. Et il y a plein d'autres idées autour de cette animation.

Cela fait longtemps que je n'ai pas été au Hameau, mais je me rappelle de ces après-matchs tristes sous la tente, les sponsors discutant entre eux, bouffant entre eux et la plèbe, les clients potentiels dehors ! Ubuesque.

Que le sport se renouvelle !

[Pierre]

Encore une fois, ce qui est pénible dans ce genre d'histoire, c'est le flou dans lequel on maintient le citoyen. Savoir combien touchent de subventions les clubs pro de la ville est une gageure, entre:

• les subventions aux sections pro des clubs, versées par la CDA (le sport pro est de la compétence de la CDA, c'est donc la CDA qui officiellement verse les subventions. Mais en réalité c'est le budget Pau qui paye au travers des mécanismes complexes de compensations financières entre la CDA et les communes)
• les subventions versées directement, et en supplément de ce que verse la CDA, par la ville de Pau. Normalement, ces subventions ne concerne que les sections amateur des clubs, mais ce n'est pas si clair en pratique.
• les subventions dites "exceptionnelles"
• les subventions indirectes en nature: les clubs payent-ils à leur juste niveau l'utilisation des enceintes sportives, propriétés de la Ville ?
• les subventions déguisées en achats de prestations (ex: la ville achète au club des espaces publicitaires)

Moi je m'y perds largement. Et je ne connais personne qui ne s'y perde pas. Même l'élu en charge de ces questions a l'air de s'y perdre !!

[jerlau]

il y a une volonté d'opacité. Il y a 3 clubs pro. J'imagine chaque club à un dossier ; chaque fois qu'il y a une prestation, il y a une pièce, la pièce peut etre photocopie et mise dans le dossier et en fin de mois on peut faire le total. Chaque mois il doit falloir 30' par dossier.

mais il y a pas de compta analytique selon Jean sur AP.

Même au stylo bille, cela doit pouvoir être suivi.

[Observateur]

Ce besoin de transparence est d'autant plus nécessaire que comme le souligne Pierre, la complexité des flux financiers qui animent ce dossier complique déjà singulièrement à l'origine sa lisibilté. La mécanique de ces flux est d'ailleurs souvent une affaire de technicien mais il est important que le citoyen lambda puisse avoir une vision d'ensemble des échanges opérés ne serait-ce que pour se forger un sentiment plus exact sur les pratiques du partenariat financier municipal et d'en percevoir toute le périmètre d'action.

La question du sport pro aidé est aujourd'hui posée sous un angle globalisé qui est à mon sens par trop réducteur car l'analyse objective doit conduire à considérer précisement chaque acteur dans ce dossier. Les entités ne sont pas identiques et les partenariats non plus...

Mais encore une fois ce n'est que ma propre perception des choses.

[jerlau]

Observateur, Que les comptables allument les lanternes et que les citoyens soient éclairés,

Si on subventionne les pro du sport, on doit subventionner les pros de la vente ! . Ils ont autant de spectateurs que les pro du ballon. Regardez au rugby 2 matchs par mois à PAU, ; 20 000 spectateurs par mois, à 20 joueurs, 1000 spectateurs par mois par joueur, 40 spectateur par jour ouvrable par joueur; Mais le moindre vendeur a au moins 200 spectateurs par jour (les acheteurs et les regardants)., soit 5 000 spectateurs par mois, soit 5 fois plus que les pros sportifs. Et c'est pareil le pro sportif est payé et le pro vendeur est payé !

Donc si la Municipalité verse une subvention de 800 000 Euros pour 20joueurs, soit 40 000 Euros par joueur, il faut qu'elle verse au nom de l'équité à chaque pro vendeur 5 fois la subvention versé au pro sportif. Normal Donc 200 000 Euros par vendeur.

A Pau il y a bien 2 000 vendeurs, et à 200 000 Euros par vendeur, 400 ME au titre de la subvention des vendeurs.

Si la municipalité ne peut pas payer les subventions à chaque vendeur, au nom de l'équité elle ne peut pas payer une subvention à chaque pro sportif.

Donc une seule question, la Municipalité peut-elle payer 200 000 E par vendeur professionnel ? UBU est-il loin ?[list=][/list]

[Néo]

Observateur: "La boutique [de l'Elan Béarnais et de la Section Paloise] se trouve en bout de la rue Joffre à côté d'un célèbre confiturier"
C'est donc vers l'extrémité de la rue joffre, vers le château, avant le croisement avec la route principale ?
J'y suis allé hier, je n'ai rien vu ! Si boutique il y a, c'est pas très visible. Il y a un espèce de magasin avec des jambons de Bayonne en vitrine. Je n'ai pas vu quoi que ce soit de visible sur ces 2 clubs.

[jerlau]

Elle était dans le virage face au Gascon. Mais je ne suis pas sur qu'elle y soit encore.

[Autochtone palois]

La boutique "Verts & Blancs" est à Quartier Libre.

[Autochtone palois]

Enfin ça y est, le sujet est mis sur la table ! L'Elan Béarnais ne devrait plus être une SEM, mais deviendrait sans ambigüité une entreprise commerciale ! On parle, entre MLC et le président Seillant, de la création d'une SASP, Société Anonyme Sportive Professionnelle, autrement dit une entreprise de spectacles, comme Holliday on Ice ou les Harlem Globe Trotters.

[jerlau]

C'est déjà un bon début, il faut que la Ville ne soit pas partie prenante de la SASP. C'est pas son métier. Comment va se purger la situation de la SEM ?. Vu les comptes de 2006, l'ardoise, elle va être à 1 ME. Mais je crois qu'il vaut mieux que la Ville paye ses engagements, même à 1 ME ou plus et sorte de ce rôle de Monsieur Loyal.

[Pierre]

Enfin ça y est, le sujet est mis sur la table ! L'Elan Béarnais ne devrait plus être une SEM, mais deviendrait sans ambigüité une entreprise commerciale ! On parle, entre MLC et le président Seillant, de la création d'une SASP, Société Anonyme Sportive Professionnelle, autrement dit une entreprise de spectacles, comme Holliday on Ice ou les Harlem Globe Trotters.

C'est un bon début à mon sens. Et comme Jerlau, je ne serais pas contre l'idée que la mairie épure une bonne partie du passif et qu'elle se retire ensuite du jeu.

A condition quand même que le futur jeu soit moins embrouillé qu'aujourd'hui. Car regardons la situation actuelle:

Si j'ai bien compris ce que j'ai lu par-ci par-là, le club pro l'Elan Béarnais est juridiquement une SEM, possédé (en gros) à 25% par la mairie, à 50% par des investisseurs privés, et à 25% par... l'association "l'Elan Béarnais" !

Vous connaissez beaucoup d'associations qui possèdent 25% d'une société faisant 5M€ de CA, vous ? Officiellement, l'association est sans doute la partie "amateur" du club. Mais elle ressemble vraiment beaucoup à un faux nez du club pro...

En effet, le soutien financier aux clubs pro est officiellement de la compétence de la CDA. En réalité, pour l'Elan l'argent sort des caisses de la mairie de Pau et ne fait que transiter par les caisses de la CDA pour des raisons règlementaires (c'est un élu de la CDA qui m'avait expliqué ça. Les 300 000€ dont on parle correspondent-ils à cette subvention au club pro (la SEM) via la CDA ?

On a dit aussi que la mairie achetait pour 500 000€ de "prestations" à ce même club pro, ce qui correspond largement à des subventions déguisées.

Enfin, l'association l'Elan Béarnais reçoit-elle d'autres subventions directement de la mairie, sachant qu'il n'est nul besoin de passer par la CDA pour cela ? J'imagine que oui, sinon je ne vois pas comment cette association pourrait posséder 25% de la SEM. Mais évidemment cette information n'est pas simple à trouver, comme d'habitude.

Bref, beaucoup de questions, et le simple passage en société anonyme ne suffira pas à lever le voile sur toutes ces imbrications.

[jerlau]

C'est là que la transparence devrait aider les élus. En transparence, l'élu a davantage de moyens pour résiter aux pressions naturelles permettant de passer un mauvais cap. On n'en veut jamais à un élu qui s'est laissé entrainer, surtout dans le domaine sportif.

Et on comprend que l'Elan, avec en plus le Palais des Sports à utiliser, pose de nombreux problèmes si cela s'arrête.

Mais il faut arrêter ces structures faites pour opacifier le paysage. Elles servent surtout à décrédibiliser tellement le politique qu'il lui faut un "communicant politique" pour une petite ville ( 80 000 habitants ).

Dans une structure claire pour le citoyen, la municipalité peut très bien argumenter d'une subvention à 500 000 E en l'expliquant par rapport à ce qu'est l'ELAN, par rapport aux spectacles sportifs à Pau, et par rapport à tout ce qu'on veut.

Que cela soit simplement epliqué clairement.

Alors que là il y a plein de rumeurs, les salaires excessifs de la direction de l'Elan et autre, le citoyen comprend plus rien.

Il suffirait q'un peu plus de transparence et les choses seraient bien plus simples à expliquer et le citoyen pourrait être convaincu.

[Autochtone palois]

Ben oui, Pierre et jerlau, je vous rejoins.

[jerlau]

Voir ci-dessous le communique de http://www.tsr.ch, cité par AP..
et ci-après le compte rendu 9/06 de FR3 / aquitaine

C'est une bonne nouvelle ; les "privés" recapitalisent. Il faut espérer que la Mairie en profitera pour sortir de sa position d'actionnaire, même si elle continue à soutenir le club avec des subventions. La mairie pourrait expliquer à cette occasion la logique de son soutien au secteur professionnel. Le citoyen peut comprendre qu'il y a des engagements mais à condition d'expliquer.
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Le communique de http://www.trs.ch
ProA - Transfert - Pau-Orthez: Claude Bergeaud nommé directeur du club
14.06.2008 11:21
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France de basket-ball Claude Bergeaud a été nommé vendredi directeur du club palois lors du conseil d'administration de l'Elan Béarnais, a-t-on appris samedi auprès du club de Pro A, qui s'est montré optimiste concernant sa recapitalisation.

Bergeaud, 48 ans, ancien entraîneur de Pau-Orthez avec qui il a été champion de France en 1998, 1999 et 2001, succède à Pierre Seillant, emblématique président, puis directeur exécutif de l'Elan, qui restera toutefois proche du club.

Il aura pour mission de conduire le nouveau projet, sous la présidence d'Alain Béral qui a été reconduit pour accompagner la concrétisation des travaux de recapitalisation, et aider, dès juillet, au bon lancement du projet sportif, indique le club sur son site internet.

"Nous pouvons dire aujourd'hui que nous tenons la solution et que l'Elan sera fort, plus fort qu'avant, beaucoup plus fort", a déclaré M. Béral à l'issue du conseil d'administration, ponctuant une semaine de négociations et une réunion des actionnaires privés du club jeudi qui met fin au problème né du déficit du club.

"Le problème du capital étant en passe d'être résolu dans les heures qui viennent, car il reste bien entendu à régler tous les aspects juridiques, il appartient désormais à toutes les forces du club, autour de Claude (Bergeaud), de mettre en oeuvre le projet sportif", a-t-il ajouté.

Porté en 2004 de 600.000 euros à 936.000 euros, le capital du club pourrait atteindre près de 2 millions d'euros, avec une recapitalisation des +privés+ à hauteur de 550.000 euros.

Si pour l'heure rien n'a filtré sur le projet sportif, le nouveau directeur de l'Elan Claude Bergeaud donnera lundi une conférence de presse commune avec Pierre Seillant au Palais des Sports de Pau. (AFP)
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le compte rendu de FR3

DEFICIT BUDGETAIRE
09/06/2008 | 19:30 par Régis COTHIAS commentaires
Réagir Imprimer Envoyer à un ami Diminuer la taille des Textes Augmenter la taille des Textes Crise grave à l'Elan Béarnais Pau-Orthez
Pierre Seillant
© France3 Aquitaine Le club accumule les revers juridiques et le déficit enfle... S'achemine-t-on vers le dépôt de bilan du club ?
Mauvaise passe pour l'Elan Béarnais. Le club en déficit doit verser des indemnités à un ancien joueur et un autre contentieux l'oppose à un entraîneur licencié. De son côté, la mairie s'étonne de découvrir ces coûteuse "surprises".

L'emblématique président Pierre Seillant, après 41 ans à la tête du club, passe la main mais les dernières semaines de son règne sont agitées. Le club enregistre un déficit sur les 3 dernières saisons de 400 000 euros. A cette somme vient de s'ajouter une condamnation à verser d'importantes indemnités à un ancien jouer, Mate Skelin.

Et un autre procès se profile, l'entraîneur Gordon Herbert, licencié en 2004, conteste devant la justice son éviction. Le club doit donc afficher dans ses comptes des provisions pour faire face au paiement d'indemnités pour ces licenciements abusifs. Le total des dettes pourrait alors avoisiner le million d'euros.

Ne pas noircir le tableau

Pierre Seillant de son côté fait amende honorable, avoue des lenteurs sur l'état financier du club mais il se pose en victime. "Nous nous sommes fait arnaquer par un joueur et un agent voyous" clame-t-il. Il espère l'annulation des indemnités infligées par la justice. Concernant, l'ex entraîneur Gordon Herbert, "l'affaire n'est pas encore jugée" rappelle-t-il. Des propos rassurants mais Pierre Seillant comme la maire de Pau évoquent désormais une possible liquidation du club si le déficit devenait insupportable.

A la fin du mois, le club réunit son assemblée générale, moment décisif pour l'avenir de l'Elan Béarnais alors que l'ancien entraîneur du club et de l'équipe de France, Claude Bergeaud, doit prendre le relais de Pierre Seillant.







Inquiétudes à la mairie


La nouvelle maire de Pau, la socialiste Martine Lignières-Cassou, s'étonne de cette avalanche de revers juridiques et des "sommes considérables" en jeu. Ainsi, les relations entre l'Elan et la municipalité -actionnaire du club- se tendent. "Je ne conçois pas que des dirigeants de club ne provisionnent pas ce risque ; ça se fait dans toutes entreprises. Ce n'est pas une simple crise financière que l'on traverse mais c'est une crise grave qui met en jeu la survie du club."

Cette crise intervient alors que la nouvelle municipalité trace peu à peu les contours du soutien qu'elle veut apporter au clubs sportifs professionnels.