ELAN BEARNAIS

[Néo]

il est clair que la ville de pau ne peut pas se permettre de subventionner plus d'un club sportif professionnel de haut niveau.
ça serait plus clair si la municipalité n'offrait aucune subvention et ne participait pas au capital de l'entreprise.

néanmoins, comme les spectacles culturels sont subventionnés, les spectacles sportifs peuvent l'être aussi.
le seul truc déplaisant, c'est de subventionner des joueurs qui déjà sans subventions gagnent aux alentours de 7 000 € par mois.
mais apparemment, le salaire des joueurs dans le foot de D1, encore d'un autre ordre de grandeur, n'empêche pas des dizaines de milliers de gens d'assister aux matchs de leur équipe préférée.

les spectateurs peuvent s'identifier à leur équipe favorite en s'arrogeant les succès de l'équipe "on a gagné", par contre en ne prennant pas sur eux les défaites: "ils ont perdu".
aller regarder les matchs de sport pro est souvent, en partie, une béquille psychologique pour des gens qui n'ont pas pu se réaliser dans leur travail, leurs loisirs, dans leur vie... la société peut-elle donner les moyens à tous de se réaliser, ou doit-elle maintenir ces béquilles psychologiques ? immense débat qu'il vaut mieux ne pas aborder pour des questions de temps.

[Néo]

Sur la question des partenariats commerciaux, je viens de passer devant le palais des sports: il y a une pancarte pour quick: un autre hamburger gratuit pour l'achat d'un menu et une place au match.
il en faudrait bien d'autres...

[jerlau]

Un piège va se refermer sur la Mairie de Pau. MlC a dit qu'elle voulait que la SEM continue, viel atavisme de la municipalité paloise, les actionnaires privés disent qu'ils sont prêts à mettre 500 000 E et la muncipalité dans cette dialectique de faux-nez sera obligée de s'exécuter. Sinon la municipalité sera accusée d'avoir fait sombrer l'Elan. Et le tour est joué.

Pourtant, vu les comptes du 30 juin 2007, les mauvaises nouvelles de 2008, c'est pas 500 000 E qu'il faut pour retaper le capital de la SEM, c'est au minimum 2 ou 3 ME, capItal quasiment à zéro au 30/6, 500 000 E de déficit pour la dernière saison, près de 1 ME de provisions à passer, 1 Millions de capital à reconstituer, l'ardoise à combler est d'au moins 3 ME.

Que MLC explique la logique de sa plateforme municipale pour sortir de cette position d'actionnaire, quitte à financer ses engagements auprès de la future défunte SEM, et aide avec des subventions l'Elan à repartir. Mais il semblerait qu'il faille arrêter ce rôle d'impresario que la municipalité joue depuis longtemps.

La logique d'un club professionnel ne s'inscrit pas dans une logique municipale. Regardez dans le Super 12 ou 14 du rugby, les noms de ville ne sont même plus dans le nom des équipe, il y a les CRUSADERS, les Waraths? ,..... d'où sont-ils on ne sait pas. Mettre un nom de ville aur une équipe c'est réducteur. Cela limite la zone d'influence publicitaire de l'équipe.

Verra-t-on les rillettes du Mans sur la maillots de l'Elan, et le saucisson lyonnais ? Sur les maillots des Crusaders et Waraths, on voit des pub pour HSBC, pour Ford, et autres... Ce sont des annonceurs mondiaux. Les budgets sont alors mondiaux. Ona un exemple d'il y a 50 ans et plus. C'est Lourdes en rugby. C'est l'évêque de Lourdes qui finançait le club de Jean Prat. Il avait compris que le rubgy était un vecteur mondial pour les pélerinages. Mais à lépoque il y avait pas encore la force "COCA COLA" et la TV.

Une équipe profesionnelle c'est donc d4abord un vecteur de communication et publicitaire mondial d'abord avec une audience particulière. Ce n'est plus l'apanage d'une ville. C'est en cela que l'aide municipale est pratiquement sans objet au titre de la communication. La ville peut y trouver par contre une activité locale intérssante, mais cela est assez marginal.

Il faut que la Municipalité se fasse clairement sa religion sur ce type d'action et la fasse connaître. Comment se positionner par rapport aux clubs professionnels ? Il est alors facile de déléguer dans le cadre d'une plate-forme, et il est plus facile d'éviter les pièges.

C'est un sujet délicat à traiter par MLC. On lui souhaite bon courage. Mais il faut qu'elle éclaire sa route. Courage !

[Pierre]

A partir du moment où les actionnaires privés acceptent de mettre 500 000€ sur la table, comme tu dis la mairie est piégée. Disons qu'elle s'est piégée elle-même en annonçant à l'avance qu'elle suivrait en mettant la même somme. Ce sont donc 500 000€ supplémentaires qui vont sortir des caisses publiques... jusqu'au prochain déficit à éponger, qui arrivera fatalement dans 1, 2, 3, 5, ou 10 ans...

Sur la question de fond "Une mairie doit-elle subventionner le sport professionnel/de haut niveau ?", je serais nuancé.

Je suis contre une participation directe comme actionnaire comme c'est le cas actuellement avec la SEM. Mais je vois deux raisons possibles de subventionner d'une manière ou d'une autre:

• la notoriété qu'une équipe peut apporter à une ville. A condition que cette notoriété et ses effets induits fassent l'objet d'audits indépendants, ce qui n'est pas le cas actuellement.
• le rôle "social": qu'on le veuille ou non, ces équipes rassemblent. Je ne suis pas fana personnellement, mais je peux comprendre le sentiment d'identification qui s'opère. Et contrairement à ce que tu dis Néo, dans les supporters actifs on ne trouve pas que des gens qui cherchent une béquille psychologique, loin de là. Disons qu'à partir du moment où on accepte le fait de subventionner des spectacles culturels (je pense à l'OPPB, qui est certes une réussite, mais qui représente un coût élevé par rapport au nombre d'abonnés si on y réfléchit), il est difficile de refuser la même chose aux spectacles sportifs.

Mais dans tous les cas, comme le dit Jerlau, il faut être clair sur le pourquoi du soutien financier.

[jerlau]

C'est tout le problème des subventions. Dès qu'on donne à gaston, il faut donner à Jacques et ainsi de suite.... Donc il faut clarifier le pourquoi des subventions.

A l'origine, il y a au moins 50 ans, et il me semble m'en souvenir, les villes subventionnaient les clubs sportifs parce que les villes encaissaient des taxes de spectacles et elles redonnaient une partie de ce qu'elles encaissaient. C'était un genre d'association gagnant/gagnant. C'est l'origine également des subventions aux spectacles.

Aujour'dhui la TVA a perturbé ce genre d'arrangement et on en est venu à dire que le sport est un moyen de communication pour la ville et que donc elle a intérêt à financer le sport professionnel.

On a pourtant changé de cadre de fonctionnement. Du fait de la TV les club à dimension locale sont totalement dépassés par la communication à horizon mondial. On tombe alors dans le domaine de la fable de la Grenouille et du Boeuf.

[Pierre]

Pour être franc je ne crois pas un instant que la notoriété apportée à Pau par l'Elan Béarnais vaille le million d'euros que la ville y consacre bon an mal an, loin de là même.

[jerlau]

Sans clarification, c'est une discussion de faux-nez et le citoyen payera !

[Néo]

c'est clair
faudrait que les hôteliers / restaurateurs / bars payent 1M€ de plus de TP grâce aux 1M€ de subventions apportées par la municipalité au club de basket de pau qui permettent d'acheter de meilleurs joueurs, qui permettent à l'EB de gagner à un haut niveau, ce qui augmente "l'image" de pau, ce qui attirerait davantage de touristes à pau et de gens qui vont voir les maths en passant une nuit / une soirée sur place.
je pense aussi qu'un audit serait intéressant et permettrait de mettre un terme à ce mythe de "l'attractivité de la ville à travers le sport pro".

[jerlau]

300 000 Euros de subventions de la Ville de Pau. Mais toujours pas de logique exprimée sur l'action de la municipalité. Peut-être que cela le sera lors du CM du 26/06 ?

MLC se place en capitaliste. Elle veut retrouver sa mise. Elle dit "Nous comptons bien les retrouver à la sortie mais, n'étant pas présidente ou coach, je ne fixerai pas d'objectif de temps" Elle est partie pour l'éternité ! C'est la phrase qu'on dit quand on est sur de pas la retrouver cette mise, dans un laps de temps de terrien.

La ville de pau pourrait-elle conditionner sa subvention à la sortie de sa position d'actionnaire ? C'est pas le job d'une ville de se placer en position d'actionnaire dans une affaire purement commerciale.

De plus l'Elan Club reprend le club de Mourenx qui avait sombré. L'Elan va devenir un petit club au niveau des joueurs, et au niveau des résultats sauf miracle à la Nancéienne !

Mais on ne peut souhaiter à Bergeaud que de réussir : Forger une âme de combattants chez chaque joueur de l'Elan, cela a été le rêve de biens des entraîneurs placés dans ces conditions. Pour cela il faut aussi créer un mouvement de soutien, de foule dans la Ville, il n'y a des combattants que s'il y a un peuple derrière.

Cela pourrait être la raison principale d'une subvention municipale; le discours municipal pourrait en tenir compte : Subventionner sous condition que l'Elan engage les moyens et les actions pour mobiliser la Ville. Alors que là on entend un simple discours de capitaliste.... sans ojectif de temps. C'est atypique. Et cela ne fait qu'augmenter la méfiance du peuple à l'égard d'une entité.

Une subvention s'entoure d'un discours motivant. Alors que là cette situation bancale ne fait que fragiliser le club qu'on subventionne. Cela faisait partie de l'art d'André Labarrère. Il payait dans la joie, c'était mieux que de payer dans cette tristesse de mots.

La communication sportive est aussi délicate que la communication politique. Il faut à la Mairie un commissaire à la communication sportive !




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Lecompte rendu SUD OUEST de la conférence de presse de l'Elan du 16/06/08

Comme un nouvel Élan:Frédéric Laharie

3 Comment la recapitalisation a-t-elle été menée ? Obligé de recapitaliser la SEM (Société d'Economie Mixte) pour effacer l'ardoise de 850 000 ? (400.000 de déficit et 450 000 à payer à l'ancien pivot croate Mate Skelin), l'Elan a semble-t-il bénéficié d'un fort? élan de sympathie. « Cette affaire aura permis aux énergies de se libérer », s'est félicité Pierre Seillant, hier, qui n'imaginait pas quitter la tête du club sur un dépôt de bilan.
Concrètement, l'effort financier est partagé par les partenaires privés et les collectivités locales, mairie de Pau et Communauté de communes de Lacq qui s'engage en échange de l'intégration des filles de Mourenx dans le nouvel Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez (lire par ailleurs).
Concrètement, Pau apporte 300 000 euros (décision à voter le 26 juin en conseil municipal), la CdC de Lacq au moins autant (décision prévue le 3 juillet) pour une recapitalisation estimée à 1,1 millions d'euros qui permettra à l'Elan de combler le trou et de reconstituer ses fonds propres. La maire de Pau Martine Lignières-Cassou a répété hier qu'elle n'était pas opposée à une transformation de la SEM en SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) mais elle a prévenu que la Ville n'investissait pas à fonds perdus. « Nous comptons bien les retrouver à la sortie mais, n'étant pas présidente ou coach, je ne fixerai pas d'objectif de temps ». On sait aussi que la Communauté d'agglomération de Pau n'est pas concernée par le tour de table et que la subvention municipale ne sera pas augmentée.
3 Quel sera le nouvel organigramme du club ? Claude Bergeaud, nommé directeur vendredi par le conseil d'administration de la SEM, est le nouveau patron. Il s'appuiera sur des vice-présidents bénévoles et va proposer de nommer Didier Gadou à la présidence dans les prochaines semaines, le temps pour l'ancien capitaine et coach de régler des problèmes administratifs (il doit être actionnaire pour présider) et d'assurer la transition avec Alain Béral. Claude Bergeaud compte également s'appuyer sur Georges Dauphin, le comptable du club, pour les questions financières.
3 Qui sera le futur coach ? C'est LA question à laquelle Claude Bergeaud devrait répondre demain lors d'une nouvelle conférence de presse. Hier, le directeur du club palois n'a pas écarté l'option Mopsus, sous contrat comme adjoint jusqu'en 2009, et nié avoir pris contact avec le Clermontois Aimé Toupane, dont il est pourtant proche. « Je n'en ai jamais parlé avec lui, ni d'ailleurs avec Yves Baratet (ex-ASVEL Ndlr) ».
Un autre piste pourrait alors mener vers l'Espagne, sorte d'Eldorado du basket selon Bergeaud. « L'identité du basket espagnol, basée notamment sur la course et la vitesse, me plaît beaucoup. On y réfléchit ».
3 Où en est-on de la construction de l'équipe ? Après avoir réglé ses problèmes financiers, l'Elan s'attaque à reconstruire une équipe, dont cinq joueurs auront moins de 20 ans, avec une masse salariale (1,365 M?) en baisse de 195.000 ?.
Parmi eux, Heurtel et Raposo qui signeront leur premier contrat pro, Sambé et Molas passent stagiaires. Vaty et mendy sont conservés alors que des discussions sont engagées pour une séparation avec Ferchaud et D'Almeida.
Hier, Bergeaud a confirmé des contacts avec le Malaussannais Frédéric Moncade qui a affiché son désir de quitter Rouen, promu en Pro A. Enfin, l'Elan n'a pas perdu espoir de conserver Antonio graves. « Il sait ce qu'il tient ici et il est encore jeune. Il a encore besoin de construire sa carrière ». Avec lui ou pas, Bergeaud cherche à former une base US « de combattants ».
Lire également en page 1-17 du cahier général.

[CroqueBasket]

Après l'Ode à Seillant (mérité !), la suite est assez claire .

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Elan Béarnais Pau-Orthez: Lacq en plus....

C’est une conférence de presse XXL qui s’est tenue ce lundi en fin de matinée au club house du palais des sports. Madame Martine Lignières-Cassou députée maire de Pau, accompagnéee de son adjoint aux sports Frédéric Fauthoux et M. Cremer directeur des services, M. David Habib, député maire de Mourenx mais aussi président de la communauté des communes de Lacq, accompagné de deux de ses vice-présidents, MM Michel Fayet et Francis Layus, M. Bernard Molères maire d’Orthez avaient en effet rejoint Pierre Seillant et Claude Bergeaud pour une présentation de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le nouvel élan de l’Elan.
Ce sont toutes ces composantes, auxquelles il faut ajouter les actionnaires privés du club qui ont permis la recapitalisation autorisant l’Elan Béarnais à envisager l’avenir avec sérénité.
Ce que Madame la maire de Pau a d’ailleurs précisé en préambule : « Si nous nous retrouvons aussi nombreux autour de cette table c’est pour participer au renouveau de l’Elan Béarnais. Ce renouveau passe par le ré-ancrage de l’Elan dans le Béarn, c’est un projet de territoire que nous portons et il a donné lieu à une mobilisation extraordinaire, a-t-elle conclu »
David Habib et Bernard Molères s’étant à leur tour félicités de voir combien les choses avaient évolué en quelques jours, il appartenait à Pierre Seillant, l’emblématique « prési » de poursuivre cette introduction : « Il y a huit jours j’étais au fond du puits. On a ramé depuis deux ans, les gens ne nous ont pas pardonnés alors qu’on les a gâtés voire gavés et que notre palmarès mérite le respect. Je souffrais et puis un évènement majeur m’a mis KO. Nous avons perdu un procès contre un joueur et un agent sans foi ni loi, c’est le premier que l’on perd, même s’il n’est pas encore perdu puisque nous allons aller en cour de cassation.
Ce club est un peu mon bébé, j’aurais très mal vécu sa disparition. C’est pourquoi je tiens à remercier la mairie de Pau, la communauté de Lacq, les actionnaires. Je suis très heureux, ce club dépasse les enjeux du territoire même si ce terme de territoire me plaît bien. »
Avant le jeu des questions-réponses, Claude Bergeaud livra les premiers axes du projet qu’il conduira désormais, puis les élus revinrent plus en détail sur le processus enclenché il y a une semaine et dont la finalité est désormais une question de quelques jours.
Un retour qui officialisait l’arrivée de la communauté des communes de Lacq au capital du club, sans doute à la même hauteur financière que la ville de Pau (300.000 euros). Ce qui se traduira par l’ajout de Lacq dans le nom du club mais aussi par une collaboration devant permettre le sauvetage du club féminin de Mourenx.
Nous allons d’ailleurs, en suivant, développer les différentes interventions notamment celle de Claude Bergeaud, le désormais directeur du club.


le 16 / 6 / 2008

[OMO]

Le commentaire "OLPB" de AP oubliant la phrase choc de MLC sur l'éternité !
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Les dossiers d’A@P > Culture, Sport et Détente
Élan Béarnais : Rebond offensif

On pensait le pire probable avec un dépôt de bilan de l’Elan Béarnais et voilà que les partenaires publics et privés trouvent fonds et énergie pour le faire repartir de plus belle.

D’abord, les fonds. Il fallait retrouver environ 1,1 million d’euros pour recapitaliser la SEM Pau-Orthez. Le tour de table est en train de se terminer avec un invité surprise, David Habib qui en tant que Président de la Communauté de Commune de Lacq propose d’apporter 300.000 euros !

En contrepartie, l’Elan Béarnais apporterait soutien technique et logistique aux filles du Mourenx Basket-Club qui vient de déposer le bilan. Conséquence de ce nouveau partenariat, demain l’Elan Béarnais Pau-Orthez pourrait s’appeler PLO (Pau-Lacq-Orthez) ou POL (Pau-Orthez-Lacq)...

Autre apporteur de fonds, la ville de Pau qui propose elle aussi 300.000 euros (à voter au Conseil Municipal du 26 juin). Martine Lignières Cassou confirmant par ailleurs que le montant des subventions de la ville resterait le même que les années précédentes.

Derniers apporteurs de fonds : les actionnaires privés qui mettront la main à la poche pour 300.000 à 500.000 euros. Parmi eux, Mike Piétrus et Boris Diaw qui jouent au NBA américain.

Ensuite l’organisation : Net rajeunissement des équipes avec un Didier Gadou proposé à la Présidence de l’Elan Béarnais et, Claude Bergeaud en tant que Directeur du PLO ou POL.
Au-delà du rajeunissement, il faut noter que les deux futurs dirigeants sont tous deux issus du monde du Basket ce qui sportivement est de bon augure pour le futur. Seront-ils de bons gestionnaires ?

Reste à trouver le coach, le nouveau directeur va enfin pouvoir s’y atteler ainsi qu’au recrutement qui a pris du retard.

Bref, le nouvel Elan est en train de naître des cendres d’un club qui a déposé le bilan (Mourenx) et d’un Club dont le dépôt de bilan était annoncé (l’Elan) ! Souhaitons qu’une dynamique suffisante soit apportée pour convaincre le public à revenir fréquenter les bancs du Palais des sports ; car sans eux pas de recettes de billetterie.

Le ticket Gadou-Bergeaud devrait donner à l’Elan, une image forte, jeune et conquérante...

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[Pierre]

Avec tout ça, on est rassuré: les notables locaux, élus ou privés, pourront continuer à déguster les petits fours dans leurs loges du Palais des Sports.

Quant au citoyen-contribuable, il pourra éventuellement continuer à les regarder.

[Pierre]

Concrètement, Pau apporte 300 000 euros (décision à voter le 26 juin en conseil municipal), la CdC de Lacq au moins autant (décision prévue le 3 juillet) pour une recapitalisation estimée à 1,1 millions d'euros qui permettra à l'Elan de combler le trou et de reconstituer ses fonds propres. [b]La maire de Pau Martine Lignières-Cassou a répété hier qu'elle n'était pas opposée à une transformation de la SEM en SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) mais elle a prévenu que la Ville n'investissait pas à fonds perdus. « Nous comptons bien les retrouver à la sortie

Et nous on aimerait bien savoir comment la ville compte les retrouver et à quelle sortie, en pratique ?

Car dans le mode de gestion qu'on nous propose là, les recapitalisations successives servent à éponger les déficits. Ces 300 000€ ne sont rien d'autre qu'une subvention "exceptionnelle", on n'en reverra jamais la couleur, il ne faut pas se moquer du monde.

[Néo]

450 000 € à payer à l'ancien pivot croate Mate Skelin)

il n'y aurait pas un petit pb au niveau de la gestion du club ???? pourquoi ce joueur a été licencié ? apparemment, cela ne s'est pas fait correctement au niveau juridique. la mairie va apporter 300 000 €... si on pouvait prendre ça plutôt sur le patrimoine personnel des dirigeants !
Pierre, on a réagi en même temps à peu près pareil !

« Nous comptons bien les retrouver à la sortie mais, n'étant pas présidente ou coach, je ne fixerai pas d'objectif de temps »

effectivement, ça fait un peu capitalisme bakouniste (pour reprendre un terme de jerlau), une nouvelle tendance locale !

niveau valeurs: le sport pro peut-il être un modèle pour les jeunes comme MLC souhaite des échanges entre sport pro et associations ??? le sport-business n'est-il pas incompatible, dans l'esprit, avec le sport amateur dans des associations ? montrer à des jeunes comme modèles de réussite les stars du basket etc... qui gagnent X000000000000 € par mois, n'est-ce pas une duperie, se moquer d'eux ? "l'opium pour les jeunes" pour donner encore dans le registre bakouniste ?

Autochtone, faut-il sortir les bons points accordés à MLC sur le dossier de l'Elan ? Je ne vois pas de raison de les lui laisser.

[Néo]

Avec tout ça, on est rassuré: les notables locaux, élus ou privés, pourront continuer à déguster les petits fours dans leurs loges du Palais des Sports

C'est un truc qui me déplait aussi. Les privés peuvent faire ce qu'ils veulent, c'est leur argent, mais j'ai l'impression que les élus subventionnent en partie le sport pro pour ces festivités mondaines dans lesquelles ils se régalent. autre ex le stade de kayak: on nous vente des compétitions internationales... ouais, génial ! labarrère s'est-il posé une fois la question combien de gens pratiquent le kayak ? et utiliseront cet équipement. quel est le coût par personne (à mon avis, ça doit être très élevé). et à côté de ça, on a toujours pas de voies de bus en site propre à part sur 400 mètres, et pour cause, alors que ça fait 20 ans que Toulouse en a; sans parler de tous les autres problèmes ! Pau a été gérée de façon mafieuse. la Sicile s'est retrouvée dans une situation de pauvreté aussi !