Vval a écrit:Je ne suis pas urbaniste ni architecte, ni élu, mais finalement j'en suis heureux ! Ils sont trop c.ns
J'exagère un peu, mais bon.
Un peu de réflexion aurait pu faire bâtir les nouvelles halles aux normes a la place de la Médiathèque, puis déménagement et démolition ou rénovation de ce qui existe.
Dans la tour nouvelle, les assos, la médiathèque, sur le carreau une élévation de parking, pour y garer les utilitaires sur deux niveaux et au dessus une grand parvis !
Mais là je ne fais qu'imaginer ! Eux il sont dépourvus d'imagination !
Manque d'imagination, Vval, c'est bien vrai et je participe à ce constat depuis longtemps. Je crois que cela est une conséquence mécanique du fonctionement des partis politiques. Aujourd'hui les partis sont financés par l'Etat. Le militant devientn dès le début un fonctionnaire de parti, il y trouve sa pitance. Il n'a pas besoin d'aller chercher le fric dans la société civile. A Pau, on en a vu aller aux régionales pour 3 sous, se retirer parce qu'ils ne pouvaient pas être élus. L'adjoint, Président ds Bus, touche 8 000 euros par an environ. Ils vivent de peu, mais ils sont très nombreux. Ils ne peuvent avoir aucune imagination, et surtout ils n'ont pas eu besoin d'en avoir pour grimper les échelles du parti. Ils étaient simplement présents dans les couloirs (il faut déjà le faire, personnellement je ne pourrais pas )
Auparavant qd les partis n'étaient essentiellement financés que par l'argent noir, on avait affaire à des bateleurs, des imaginatifs, qui dès le début devaient convaincre pour ramasser pépites et sponsors. Chaban, Labarrèren, dans notre coin en ont été des exemples. Ils avaient de l'imagination pour servir les autres et se servir, mais au moins il y avait de la vie. Aujourd'hui ces profils ont disparu. Il n'y a plus de négociateurs. Négocier, c'est gagner tout en perdant quand on est en situation de faiblesse. Il n'y a plus de dialogues, on le voit sur les retraites. Il y a un manque de dialogue de la part de Sarko ( prototype de la nouvelle génération de politiques ) mais également de la part de l'opposition, très peu d'idées pour animer le dialogue.
Et pour les Halles, c'est pareil, il y a eu une étude, 3 psossibilités, mais ce sont des études statiques, on pense, on chiffre, on présente, on oriente. Or tout ce qui concerne l'Homme dépend du temps, le temps change tout, l'imagination porte sur les phases ( comme l'exprime Vval dans son scénario ), chaque phase apporte sa richesse à la phase suivante. Aujourd'hui le raisonnement statique prédomine. Le raisonnement prenant en compte les conséquences des évolutions dans le temps demande beaucoup d'imagination.
Autre exemple le raisonnement d'Oscar sur le Chazo (observation amicale). Il dit, si on met les charges sociales à zéro, et report sur la Tva, les étrangers vont arriver pour travailler et les Français resteront au chômage. C'est vrai en phase 1. Mais en phase 2, on constate que l'étranger consomme, il bouffe, loge, et fait des gosses. En phase 2 le notaire, l'artchitecte embauche etc... Mais les raisonnements sont statiques. C'est assez drôle, car l'analyse systémique a commencé à se répandre au début des années 70 et sans avoir des ordinateeurs à tous les coins de rues. On raisonnait d'abord de tête avec des ordres de grandeurs, ou des signes plus ou moins. On n'avait pas Excel ! Aujourdhui on dirait que le chiffre a tué le savoir, le savoir étant l'art de faire des liens entre des choses a priori sans rapport. On voit plein d'excelleries,mais pas d'imagineries.
Si nos élus pouvaient prendre conscience de ce type de phénomène, ils seraient déjà un peu plus ouvert.
On met les Halles dans les bus, et on fait les Halles à domicile. Restez chez vous, les Halles arrivent !