Je reviens de la salle d’escalade. Un copain à moi vient de se scratcher. Il est tombé apparemment de 6 m environ. Des fractures. Quelles séquelles ? On n’en sait rien pour l’instant. En tout cas, il aurait pu se tuer…
Pourquoi cela est-il arrivé ?
Il y a des cordes courtes et longues avec des voies courtes et longues.
Il est monté, par inadvertance dans une voie longue avec une corde courte. Il ne restait pas assez de corde pour qu’il redescende et la personne qui l’assurait ne s’en est pas rendu compte. A aucun endroit de la salle, cette subtilité est mentionnée et même si ça l'était, ça resterait extrêmement dangereux. Il a failli m’arriver la même chose : heureusement que je ne suis pas arrivé en haut de la voie.
J’ai grimpé dans une dizaine de salles privées, jamais je n’ai vu ça. Il était sur qu’il y aurait ce genre d’accident.
Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Cette salle d’escalade est une honte. L’université est propriétaire de la salle.
Il a fallu plus de 10 ans de négociations entre la ville, l’université et les associations pour qu’une salle d’escalade se fasse (et elle n’est pas terminée). Comme cela était en suspens, les salles privées n’ont pas osé s’installer. 10 années perdues. Pratiquement partout, les grandes salles sont privées et existe depuis un peu moins de 10 ans en moyenne. La mairie ne devrait rien avoir à faire là-dedans.
Le problème de sécurité mentionné ci-dessus n’est pas le seul : les cordes sont parfois dans un état que je juge inacceptable.
En plus, je me suis inscrit au CAF pour avoir accès à cette salle. J’y ai accès le mardi et jeudi soir. Mais l’effectif est limité à 10 personnes (ce que le responsable escalade du CAF ne m’avait pas dit). Ainsi, certains soirs, la salle était presque vide et on était plusieurs à ne pas avoir le droit de grimper (sauf à payer 8 € en plus la séance). Il y a des quotas, comme à l'époque soviétique avec la nourriture.
Encore un désastre signé André Labarrère.
Une solution: vendre d'urgence cette salle à une société privée.