Henri IV, 400 ième anniversaire de la mort du Roi Aux 400 coups. Pau en profite-elle pleinement ? On peut en douter. On balance près de 2 ME dans l'éclairage du chateau pour faire un truc qu'on voit partout, j'ai pas trop bien suivi la suite, mais cela ne m'a pas particulièrement éveillé.
Alors que la vie d'Henri fourmille d'histoires à raconter et à réveiller. A Pau il y a quantités d'assoc de théatres, de danses. La Mairie n'avait-elle pas l'opportunité de faire fructifier ses subventions. Le désert de la Place Clemenceau se serait bien prété à une histoire quotidienne mise en scène par les acteurs, scénaristes locaux. La République publie tous les jours les 30 derniers jours d'Henri IV. Un régal !
Cela rejoint toujours l'idée de faire participer les forces locales, que ce soit les artisans ou les acteurs locaux. Pour 2 ME vous avez 40 000 1/2 journées d'acteurs locaux, de quoi avoir 200 personnes qui animent pendant 200 jours ; ajoutez- y quelques subventions " à la ba-balle' et vous avez presque un " John Ford".
Avec une telle histoire vous faites revivre tout le centre de PAU, quasiment tous les 10 jours. Le roi détroussant par là, le roi ferraillant par là, le Roi chassant on ne sait quoi dans un fourré à fourrer, tout valant bien une fesse, guerre des religions, crime passsionnel en commandite pour ce qui est de la Mort du Roi, cette histoire regorge d'affaires drôles.
Et je crois qu'on va intellectualiser ce fond de sauce dans le plus bel des ennuis.
En fait ces approches où on a un recours aux forces locales n'ont qu'un défaut : elles transforment les pigeons locaux en acteurs, alors que nos politiques ne rêvent que de pigeons voyageurs plumant nos charmants pigeons locaux. Des FIPAU à tous les coins de rue ?
Et où sont les pigeons voyageurs du Carrefour du Pont d'Espagne ? Evanouis ? Vont-ils nous éclairer sur la force des artisans locaux ?