Fidèle à sa ligne de conduite, il se victimise de plus en plus. J'ai l'impression que la corde est usée. Mais il annonce :
1) la crise financière qui est encours ( il prend pas de risques)
2) Sarko a menti aux français et il a raison
3) le Président est devenu n'importe quoi et il a raison
4) le France rentre dans l'Otan (on sait plus à quoi cela sert l'OTan !)
Bayrou c'est De Gaulle. Puisqu'il le dit !
Monsieur de la Palisse aurait-il pu être Président de la République. Il ne mentait pas, il ne se trompait pas.
Mais tel le Seigneur il dit "changer le monde c'est dur".
Dans 2000 ans on ne parlera plus du christianisme, mais du bayrouisme.
Il faut reconnaitre qu'il a de la constante. Mais c'est pas possible qu'il ne soit pas complètement usé.
Bayrou : le dernier gaulliste ?
Raphaël Anglade | 14 avril 2008 | François Bayrou quinquennat sarkozy | 0 commentaires | ShareThis
En réponse aux manoeuvres de l’Elysée visant à achever le Modem, et notamment à soutenir la sécession des membres historiques de l’UDF, qui mènent actuellement une "attaque patrimoniale", François Bayrou vient de tenir une grave et solennelle allocution aujourd’hui à 16 heures.
Un réquisitoire sans précédent contre la politique de Nicolas Sarkozy :
qui a dilapidé les marges de manoeuvre financières et nous promet la plus grave crise financière jamais connue en France ;
qui a menti aux Français pendant la campagne présidentielle ;
qui désacralise la fonction présidentielle et affaiblit le lien symbolique qui unifiait la France ;
qui veut faire rentrer la France dans le commandement intégré dans l’OTAN et donc faire "que la France ne soit plus un pays pas comme les autres" et de ce fait affaiblie également la singularité de l’Europe.
Face aux manoeuvres qu’il dénonce, François Bayrou annonce un référendum général auprès des adhérents de l’UDF et du Modem, afin de refonder son parti centriste indépendant.
La manoeuvre politique est assez simple, mais le ton et les arguments, les appels à l’intérpet général, à l’unité nationale, à l’indépendance de la France, atteignent un niveau de gavité sans précédent dans la Ve République.
A la question "mais pourquoi une telle solennité ?" il a répondu que face aux manoeuvres de déstabilisation, il souhaitait que chacun sache qu’il est "personnellement engagé dans cette contre-attaque" et a laissé comprendre qu’il quitterait la vie politique en cas de désavoeu par les militants.
Aux questions sur sa "rudesse" et sa "solitude", Bayrou a répondu en citant De Gaulle, lui aussi abandonné par les siens à plusieurs reprises, et en rappelant que "changer le monde, c’est dur".