En effet, pour communiquer avec les citoyens, il semble qu'aujourd'hui les élus n'utilisent historiquement qu'un canal : celui de la presse locale,(Sud-Ouest, La République et l'Eclair) espérant qu'elle prenne le relais. Mais l'expérience récente montre que les élus ne maîtrisent pas - et c'est heureux pour la démocratie ! - le contenu des articles de presse. Ils expriment alors souvent une certaine frustration : les journalistes ne transmettent pas aux lecteurs tout le contenu des communiqués de pressequ'ils leurs sont donnés.
Par exemple la presse n'aurait pas donné aux lecteurs les solutions alternatives que la municipalité de Pau prévoyait suite à la décision de fermer le Stade Nautique...Autre exemple : la municipalité de Billère pourrait faire passer ici un communiqué de presse sur le dossier de la piscine, après sa décision de ne pas reconstruire la piscine, mais de la rénover. Faisant ainsi une économie de plusieurs millions d'€, ce que nous avons salué ici même.
Nous pourrions proposer aux élus de tout dire ici. Y compris combien ils gagnent, combien ils dépensent, pour qu'il n'y ait plus de non-dits, que les citoyens-électeurs ne se posent plus de questions et continuent à douter de leur honnêteté et des abus qui seraient faits par des employés . D'autres l'ont fait... au Brésil. Voici le début de l’article du Monde :
Les abus liés aux cartes de crédit officielles scandalisent les Brésiliens
LE MONDE | 19.02.08 | 15h23 • Mis à jour le 19.02.08 | 15h24 RIO DE JANEIRO CORRESPONDANT
Le "Portail de la transparence" est l’un des sites Internet les plus visités au Brésil et pourtant, malgré son nom un rien charmeur, l’un des plus rébarbatifs. Pour l’essentiel, on y trouve des lignes budgétaires et des colonnes de chiffres. Mais là réside justement la clé de son actuel succès. Car il s’agit des sommes dépensées par les 7 000 fonctionnaires - ministres en tête - titulaires d’une ou de plusieurs cartes de crédit officielles.
Les Brésiliens, alertés par les médias, ont ainsi découvert l’insouciante allégresse avec laquelle certains serviteurs de l’Etat manient leur "argent en plastique". Pour des achats en tout genre, et parfois infimes. Cette affaire de corruption a montré les limites d’un système de contrôle prétendument vertueux, mais inapte à dissuader les principaux intéressés d’abuser de leurs avantages.
En conclusion, pour répondre à la frustration des élus comme à celle des citoyens, soyons un des supports à la TRANSPARENCE. Pour qu'on en finisse avec le "tous pourris".
Pour référence, voici un lien avec Transparency International.