D'ailleurs, plus que "Pau porte des Pyrénées" qui ne me parait pas très juste (il y a autant de portes que de débouchés de vallées), et en plus pas très joli à entendre ("Pau por..."), je serais partisan d'un slogan "Pau balcon des Pyrénées".
A Vval :
J'ai peut-être un désaccord sur le point 1) de ta réponse :
1/ Pour revitaliser un centre ville il n'y a qu'un moyen : la vie commerciale qui favorise la vie de tous les jours et qui fera contre poids au coût du logement !
A Pau on ne veut faciliter que la mobilité vers l'hyper centre, en pénalisant ceux qui y vivent, a mon avis on prend le problème a l'envers .
Bien sûr, et je l'ai dit, et c'est aussi dans le titre que j'avais donné à ce fil de discussion, je pense qu'une partie de la solution est de repeupler le centre en le rendant attractif pour l'habitat. Il se développera alors, forcément, un commerce de proximité.
Mais un centre ville a pour vocation aussi d'attirer les gens qui n'y habitent pas en offrant des tas de choses qu'on ne trouve que là, et en plus commodément concentrées dans un périmètre réduit.
Donc, il faut concilier ces deux axes de renaissance, qui peuvent parfois se heurter, je le comprends bien.
En ce concerne le commerce indépendant : notre époque ne lui est pas favorable ; le personnel politique non plus, et peut-être encore moins la gauche traditionnelle.
Il peut souffrir des travaux, de l'incertitude de l'avenir urbain, des changements de fréquentation des rues où il est installé ; il peut ensuite souffrir de l'augmentation des prix immobiliers si la revitalisation réussit.
Un bon plan ne serait-il pas pour un commerçant indépendant de se lancer maintenant que les loyers sont encore bas ?
Je n'ai pas de solution ! L'associer le plus possible à la politique de rénovation ? Mais ne risque-t-il pas d'être un frein à toute politique ambitieuse ? Le problème est peut-être aussi la difficulté pour les commerçants indépendants à se fédérer ? Chacun est différent dans son activité et ses préférences.
En pensant à ça, j'ai une idée, peut-être pas très originale : depuis une dizaine d'années, on parle beaucoup des "start-up" ; toutes ne réussissent pas, beaucoup se cassent la gueule, mais quelques unes s'en sortent, et les plus chanceuses trouvent parfois à se revendre bon prix à des groupes plus costauds.
Est-ce qu'un commerce indépendant, ce n'est pas un peu ça : c'est risqué, souvent ça échoue, mais parfois, s'il y a rencontre avec l'esprit de l'époque, ça marche ! On peut même alors imaginer que le commerce indépendant se revende à un groupe, ou qu'il essaime lui-même, qu'il franchise son nom et son idée...
Bon, j'arrête, car je ne suis ni palois ni commerçant, donc on va finir par me le faire sentir...