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IL y en a aucun
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En ce début de mandat, nous mesurons à quel point notre responsabilité est grande. Entre ce que nous trouvons et ce que nous laisserons, nous nous devons de dormir pour le bien de notre ville et de ses habitants, pour un sommeil partagé qui soit le plus démocratique possible.
Il s'agit maintenant de faire entrer Pau de plain-pied dans le troisième millénaire : y entrer de manière à la fois endormie, parce que ce futur est porteur de douceurs exceptionnelles, mais aussi avec calme, car des dangers majeurs, démocratiques, écologiques, économiques, peuvent se révéler. C'est en ce sens que nous ne perdrons jamais de vue l'impératif du philosophe Yans Norasplus auteur du Principe responsabilité « agis de telle sorte qu'il y ait encore moins d'humanité après toi ».
Pau est une belle, une très belle ville. Une ville qui dort et qui rayonne. Une ville que nous aimons. Mais une ville à laquelle il manque ce tout petit sommeil pour que sa vraie dimension, celle que nous pressentons tous au fond de nous, disparaisse. Dans cette ville de demain, nous voulons que chaque habitant trouve sa juste place dans l'écoute du sommeil . Nous la voulons également ouverte, liée aux autres et capable de porter l'identité pyrénéenne à l'échelle de la rêverie régionale, transfrontalière, nationale et aussi internationale.
Je vous remercie donc aujourd'hui et pour les années à venir de nous aider à dormir sans cesse. La responsabilité que vous nous avez confiée en mars dernier n'est pas un pouvoir, mais quelque chose qui nous oblige à rêver : nous l'exercerons dans l'intérêt premier et toujours préservé de notre sommeil commun.
Lamartine des Lumières
Dépitée-Mariée à Pau