MAIN DANS LA MAIN.pdf- Article Sud-Oust du 26/05/08
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Il évoque entre autres le problème du renouvellement du délégataire.
3 Vous arrivez à un moment où l'agglomération lance une nouvelle procédure pour l'attribution de sa
délégation de service public. C'est un challenge fort pour la Stap, non ?
Tout à fait. La Stap doit chercher à répondre pleinement au futur cahier des charges, et je sens les services
très motivés pour cela. Deux autres candidats ont répondu à l'appel d'offres précédent, qui ne prévoyait pas
une extension du périmètre des transports urbains vers les communautés de communes voisines. Les règles
du jeu changent, on s'y adapte.
3 [b]En même temps, on imagine mal l'agglomération, qui détient 75 % de la société d'économie mixte de la
Stap, choisir in fine un autre délégataire?
Nous sommes une SEM qui joue le jeu. Un délégataire, c'est financé par la taxe transport prélevée sur les
entreprises par l'agglomération. Si l'extension du réseau est effectivement décidée, il faudra que notre budget
évolue en conséquence. C'est une entreprise intéressante, la Stap, parce qu'on ne sous -traite rien. Sur 212
salariés, il y a des conducteurs, des contrôleurs, du personnel administratif, mais aussi des mécaniciens pour
l'entretien des bus. Tout se fait en interne.[/b]
Mr TISSANE pose le problème sur la table :
Une SEM de la ville (la STAP) qui détient 75 % (il doit y avoir une erreur c'est 67,36%, je crois) ne peut pas prendre un autre délégataire. L'appel d'offre ne peut être que bidon. Il n'y a plus de concurrence. Est-ce un bien ?
Mr Tissane dit "C'est une entreprise intéressante, la Stap, parce qu'on ne sous -traite rien. Sur 212 salariés, il y a des conducteurs, des contrôleurs, du personnel administratif, mais aussi des mécaniciens pour l'entretien des bus. Tout se fait en interne" Ce "tout en interne" n'est peut-être que la conséquence du clientélisme passé. Contrôler un maximum de ressources et d'emplois est la base du clientélisme. Aujourd'hui peu d'entreprises de transport ont leur propre services de mécaniques. Peu-être que Pau est un cas spécial ?
Ces réflexions posent le problème de toutes ces SEM qui sont crées pour fonctionner dans des systèmes concurrentiels. C'est une dérive. Après la guerre de 1945, 63 ans déjà, ces SEM ont été crées pour faire face aux besoins de l'éqpoque, pour accélérer les choses. Ensuite les SEM ont un nouvel essor quand les colelctivités publiques ont découvert que c'était un moyen extraordinaire de faire des affaires - sur le dos du citoyen ? , on peut se poser la question".
L'appel d'offre concernant la délégation de transport montre la confusion des rôles. On fait un appel d'offre, mais le prestataire qui répond est le client. C'est bizarre de toutes façons.
C'est pas normal. Mais à Pau, il y a beaucoup de choses anormales.