Vu ce post sur le site de AP
"Je ne vois pas en quoi UNE université de 70 000 étudiants est bénéfique pour les étudiants !! Pourqoi obliger les étudiants suivre des études à 250 km de chez eux ?
Je préfère de loin, une université à taille humaine qu’une mégalopole de l’enseignement supérieur comme on peut voir à bordeaux ou toulouse !!
Si on pousse le raisonnement, pourquoi 10 grosses universités et pas une seule à Paris ?"
C'est un raisonnement qui semble plein de bon sens à première vue. Mais est-ce si sur ?
Bordeaux va faire partie de l'opération Campus. A Rousset dit qu'il va tout faire pour que Pau y participe. Bien des Palois vont appludir Rousser.
Mais est-ce possible de développer l'UPPA ? Est-ce si bien pour les étudiants ? Pau n'est-il pas trop petit ? Une Fac avec moins de 20 000 étudiants peut-elle survivre ?
La force des grandes Fac, 50 000 étudiants ou plus ne vient-elle pas essentiellement de ce nombre d'esprits qui se rencontrent, à 20 ans, d'origines diverses, de spécialités diverses et d'ivresses spéciales. N 'est ce pas cela la vraie formation de l'esprit. La confrontation à des problèmes nouveaux. De plus dans une grande Fac les Profs ont un plus grand domaine d'activité, en circulant peu. Les Profs se bonifient grâce à cette variété.
C'était le grand avantage, par exemple, du Quartie Latin, il y a 40 ans. A pied, en 5 minutes on pouvait passer d'une Fac à l'autre. Faut-il que Pau se batte sur tous les terrains de la Fac ?
Ne vaut-il pas mieux profiter des points forts de Pau ? Il y a à Pau des industries de pointes, des labos sont ncésessaires. Des labos de recherche appliquées sont ncéssaires. Ce type de labo doit être proche des industries.
On voit alors que Pau devrai peut-être s'orienter vers d'une part vers des spécialisations de fin d'études et des laboratoires de recherche appliquée. Les problèmes actuels de développement de l'UPPA proviennent peut-être simplement de cette taille dite "humaine". Pour un esprit de 20 ans, cette taille ne suffit pas. L'esprit jeune se forme lors la rencontre de l'étranger. C'est en cela l'univerisité régionale ne peut pas être pleinement multidisciplinaire.
Même les formations courtes (IUT, écoles de 1 à 2 ans après le bac) devraient se dérouler dans des lieux très proches des grandes universités pour réaliser une cerainte osmose d'esprits.
Nous sommes un petit pays. En fragmentant encore nos universités, nous affaiblissons la force de nos formations.