Yoyo a écrit:Difficile de comparer l'Eisti et l'essac.
L'Eisti c'est privé et des droits d'inscription de 4000€/ans.
L'Esac c'est public et des droits d'inscription de 400€/ans.
Et pourtant l'EISTI va dépenser moins pour son bâtiment en proportion
Concernant l'Esac, le but de l'Ecole est d'avoir plus d'étudiants (donc raisonner sur les 109 étudiants actuels n'est pas l'idéal).
Oui, mais j'ai bien pris les projections des deux écoles pour faire les comparaisons : les nouveaux locaux de l'Esac sont prévus pour 150 élèves, celui de l'Eisti pour 350 élèves.
Concernant le cout par étudiant de la formation, il n'est pas nouveau qu'un enseignement spécialisé en école est plus cher qu'un enseignement en université.
Spécificité française, qui délaisse son université. De toutes façons l'Eisti est aussi une école spécialisée, dont le coût par étudiant est certainement comparable à celui des grandes écoles.
Enfin, l'Esac pour ce budget ce n'est pas seulement l'école mais c'est aussi pas mal d'expos (avec salle d'expo) et de conférences.
D'accord. Mais quel est le coût d'une salle d'expo avec un salarié qui s'occupe de la faire marcher ? 100.000€ par an maximum, donc une toute petite partie des coûts de l'Esac. Les conférences, beaucoup d'écoles en font, et l'université en fait aussi, ce n'est donc pas une spécificité. Enfin, est-il besoin de prévoir de nouvelles salles d'expo/conférence dans l'Esac alors que la médiathèque juste à côté va en avoir aussi, et que les salles du palais Beaumont sont notoirement sous-utilisées ?
Et pour terminer, la restauration d'un bâtiment ancien coûte cher. Ce n'est pas nouveau. En revanche c'est le patrimoine de la ville. Donc, ...
C'est vrai aussi. La Misécorde est certes un beau bâtiment (mais qui va être "massacré" par la médiathèque qui va être quasiment collée à lui, au lieu de laisser une perspective dégagée). Mais dans le contexte de Pau, il faudrait se rendre compte qu'on ne peut pas tout faire. La ville pourrait vendre la Misécorde et construire ailleurs des locaux neufs bien moins chers pour l'Esac.
Après faut-il une école art et communication à Pau et faut-il l'installer dans le couvent de la miséricorde : ce sont d'autres questions.
MLC répond à la première question par la langue de bois habituelle "cela participe au rayonnement de notre territoire"