Voici tout de même un bilan intéressant mais pas enthousiasmant, qui ne concerne que l'électricité :
Électricité en France : les principaux résultats en 2007. DGEMP / Observatoire de l'énergie. Juin 2008.
Consommation intérieure totale
La consommation d'électricité primaire corrigée du climat progresse : +1,0% avec 458,3 TWh. Elle fait suite à une progression de même ampleur en 2006 (+0,9%), qui venait compenser un recul de 0,8% en 2005. L'indice de rigueur est de 0,85, soit sensiblement moins qu'en 2006 (0,945) et 2005 (0,99) ; il entraîne une forte correction climatique de +7,1 TWh, après +2,6 TWh en 2006 et 0,3 TWh en 2005. Ainsi, non corrigée du climat, la consommation d'électricité primaire est stable, la croissance de la production hydraulique et de la diminution du solde extérieur étant compensées par la baisse de la production d'origine nucléaire.
La consommation intérieure totale corrigée du climat (énergie appelée) progresse : +1,3%, après -0,6% en 2006 et +0,6% en 2005.
La consommation finale énergétique corrigée du climat est en hausse : +0,9%, après +1,5% en 2006 et +0,6% en 2005. En données réelles, une baisse est constatée : -0,2%, après +1,0% en 2006 et +0,6% en 2005.
* La consommation du résidentiel-tertiaire (les deux-tiers de l'ensemble) en données corrigées du climat, continue de progresser : +1,7%, après +2,8% en 2006 et +1,8% en 2005. En termes réels, la consommation du résidentiel-tertiaire n'augmente plus que de 0,1%, après +1,9% en 2006 et +1,8% en 2005.
* l'industrie, hors sidérurgie, recule : -0,4%, après -1,8% en 2006 et -1,1% en 2005.
* dans la sidérurgie, la consommation diminue également : -3,0%, après une hausse de 8,8% en 2006 et une chute de 5,8% en 2005.
* dans les transports ferroviaires et urbains, la consommation d'électricité croît : +0,6%, après +1,4% en 2006 et -1,8% de 2005.
Production totale
La production brute d'électricité primaire s'établit à 508,0 TWh, après 514,3 TWh en 2006, soit -1,2%.
Elle est assurée à 87% par le nucléaire et à 13% par l'hydraulique et l'éolien. La baisse de 1,2% enregistrée en 2007, soit -6,4 TWh, fait suite à une hausse de 0,9% en 2006 et un recul de 1,0% en 2005 (premier recul depuis 1998).
* la contribution du parc nucléaire atteint 439,7 TWh, en baisse de 2,3% (soit -10,5 TWh), après -0,3% en 2006 et +0,7% en 2005.
* la production hydraulique se reprend de 2,2 TWh : +3,6%, après +4,9 TWh (+8,7%) en 2006. Après la forte chute de 2005 (-13,1%), ces deux hausses consécutives permettent juste de retrouver les niveaux de 2003 et 2004, considérés pourtant déjà comme très déficitaires. La production hydraulique atteint 64,2 TWh en 2007.
* la production éolienne passe de 2,2 TWh en 2006 à 4,0 TWh en 2007.
La production brute thermique classique croît de 1,6 TWh : +2,7%. Cette croissance vient partiellement compenser le recul de 9,7% observé en 2006, après la hausse de +11,4% en 2005, qui avait hissé la production thermique classique à un niveau jamais atteint depuis 1983. La part de l'électricité thermique à flamme dans la production totale atteint 10%.
La production totale nette d'électricité s'élève à 544,4 TWh, soit - 0,8% par rapport à 2006. Elle se répartit en 418,6 TWh nucléaires (76,9%), 58,4 TWh thermiques classiques (10,7%), 63,4 TWh hydrauliques (11,6%) et 4,1 TWh éoliens et photovoltaïques (0,7%).
Solde des échanges
Avec 56,8 TWh, soit -10,3%, le solde des échanges s'inscrit en baisse de 6,5 TWh par rapport à l'an passé.
© Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables,
© Ministère de l’Économie, de l'industrie et de l'emploi, DGEMP, 16/06/2008