"La place de l'industrie en Europe" débat MEDEF

[Néo]

http://www.youtube.com/watch?v=77mBgTy43-g&feature=dir
grands patrons beaux parleurs ?

Bien sûr, le niveau est beaucoup plus élevé que dans les joutes politiciennes minables, qui ne servent qu'à amuser la gallerie.
Mais Louis Gallois, en particulier, me donne l'impression de ne pas croire à ce qu'il dit... et ça ne leur coûte pas cher de faire des discours "politiques".

[John Underwood]

Pas si beaux que ça. Le langage énarque ne peux pas cacher le fait qu'ils ont tous les deux fait d'énormes bêtises de gestion. Vendre les avion en dollars que l'on fabrique en euros. Il faut être aussi con qu'un énarque pour le faire.

[Néo]

Vendre les avion en dollars que l'on fabrique en euros. Il faut être aussi con qu'un énarque pour le faire.

J'avoue que je ne sais pas non plus comment cela fonctionne au niveau financier.
Cela ne peut marcher qu'avec des couvertures sur taux de change par des banques ou la COFACE, elles-mêmes soutenues par la BCE, sinon, les gains et pertes de change seraient gigantesques.
Sans cela, quand le dollar varie presque du simple au double par rapport à l'euro, alors que les marges industrielles sont minimes (2%), ce serait des bénéfices ou des pertes gigantesques chaque année, insupportables pour l'entreprise.

[Perplexe]

Pas si beaux que ça. Le langage énarque ne peux pas cacher le fait qu'ils ont tous les deux fait d'énormes bêtises de gestion. Vendre les avion en dollars que l'on fabrique en euros. Il faut être aussi con qu'un énarque pour le faire.

C'est le client qui choisit sa monnaie, dans l'aéronautique à de très rares exceptions ça se passe en dollars.

[John Underwood]

les gains et pertes de change seraient gigantesques.

C'était le cas. Le hedging a dses limites.

C'est le client qui choisit sa monnaie, dans l'aéronautique à de très rares exceptions ça se passe en dollars.

C'est ce qu'il a dit pour se défendre mais c'était n'importe quoi. Tout se négocie dans chaque contrat. Si le contrat risque d'amener à une vente à perte on ne signe pas. Vaut mieux vendre 50 avions à profit que 100 à perte. J'ai refusé de signer un contrat avec Turbo puisque ils avaient glissé une clause de pénalité la dedans. Un peu de chiffre d'affaire en moins mais une bonne bénéfice à la fin de l'année quand même, et sans prendre de risque stupide.

[Autochtone palois]

Pas si beaux que ça. Le langage énarque ne peux pas cacher le fait qu'ils ont tous les deux fait d'énormes bêtises de gestion. Vendre les avion en dollars que l'on fabrique en euros. Il faut être aussi con qu'un énarque pour le faire.

C'est le client qui choisit sa monnaie, dans l'aéronautique à de très rares exceptions ça se passe en dollars.

Pas seulement dans l'aéronautique, dans l'électronique aussi. On peut que c'est une règle générale.

[John Underwood]

En 2003 EADS perd de l'argent à cause d'un dollar en baisse. Malgré cet avertissement, l'exposition du risque forex sur le dollar n'a pas était réduite. En 2006 EADS perd des billions. Quand est-ce que ce type va apprendre?

[Pierre]

Vendre en dollars ce que l'on fabrique en euro n'est pas tant un problème à partir du moment où l'on s'assure contre les variations de change. Mais évidemment, l'assurance rentre dans les coûts.

De toutes façons, si on vend en euros (en dehors de l'Europe) c'est l'acheteur qui prend les risques de change et qui doit s'assurer, ce qui au final revient un peu au même.

Par contre ce que je suppose c'est que les grands groupes genre EADS jouent sur les risques de change au lieu de systématiquement les assurer. Et évidemment parfois ils perdent. Ce sont des industriels qui veulent jouer aux financiers.