30.000 expulsions d'immigrés sans papiers par an, une sur 5 à 10 arrestations, soit 200 à 300 000 affaires juridiques, à 3 000 E en moyenne avec les recours, appels, et digressions diverses, c'est un business qu'on peut estimer à près d'1 milliard d'euros ( 100 km de Rues TCSP à Pau) distribué sur 1 000 avocats ( chiffre estimé ) spécialistes de la législation Immigré, les forçats du CESEDA. 1 ME par avocat, soit 100 mètres de rues TCSP par avocat.
C'est un business qui prospère. La préfecture signale, la police arrête, les associations protestent, les avocats plaident, les emballeurs saucissonnent, les pilotes pilotent, et DHL livre. Qui a intérêt vraiement à arrêter ce business ?
Cela fait vivre les fonctionnaires. Ils ont des primes. La police a des primes, l'avocat a son business, l'associtation touche sa subvention versée par l'Etat. Un vrai marché. Sans immigrés sans papiers on aurait au moins 10 à 20 000 chôleurs de plus. L'immigré est indispensable à la luttre contre le chômage.
On arrive à ces conclusions car rien ne change. Et ce n''est pas le fait du gouvernement, des forces de police, des forces de la Préfecture. Mais c'est simplement le fait du "business" juridique et associatif.
A Pau, par exemple, la Commission du Titre de Séjour, honorable Commission créée il y a 50 ans pour que les Etranges qui ont des liens approfondis en France ( il y en a beaucoup, les Comoriennes, les conjoints de Français, les Etrangers qui sont là depuis des années...) puissent exposer leur cas calmement, à des Elus (oui, cela existe, peut se faire ..), cette Commission n'a pas été réunie à Pau depuis ..... 7 ans. Pas une seule fois. C'est à croire qu'en 7 ans, pas un seul des Immigrés sans papiers des PA, n'avait des liens approfondis avec des Français et n'était pas en France depuis longtemps.
Demandez à un avocat, membre évidemment d'une association bienfaitrice pour immigrés, d'engager quelques forces pour faire renaître cette Commission. Silence assourdissant ! L'aide juridictionnelle doit être moins forte pour cette Commission et pui si l'affaire se règle lors de cette Commission, cela coupe le business.
Et pourtant qd l'immigré présente un cas médiatiquement intéressant, tout le monde proteste, descend dans la rue. On a connu cela à Pau. Les Elus y descendent aussi. le journaliste prend quelques photos. Et ces braves Elus ont tous oublié qu'il y avait la Commission du Ttitre de Séjour pour s'exprimer. Le Préfet ne pousse pas à la consommation de cette Commission. Ca ralentit, ça complique. De même pour les Elus.
Rien ne vaut une affaire réglée en vitesse. Primes pour les uns , business pour les autres, photos pour les Elus.. Une affaire qui marche. Oui la France a besoin des immigrés sans papiers sans travail à expulser pour lutter contre le chômage ! Le vaudeville n'est pas mort, il est bien français.
Et pourtant la Cour d'Appel Administrative de Marseille a pondu récemment un arrêt stipulant formellement qu'un Préfet ne pouvait pas refuser des papiers à un immigré, ayant des liens avec des français ( article l.313.11 du Ceseda), sans avoir au préalable saisi cette Commission. Mais c'est à Marseille, c'est pas la France, et ils n'ont pas d'avocats béarnais !